Les différentes formes d'abus

Les différentes formes d

Quand nous pensons à la maltraitance, nous croyons tous que nous le reconnaîtreions sûrement quand nous le voyons. Sur quoi est-il douteux? Néanmoins, le caractère abusif de toute relation comporte généralement de nombreuses nuances et peut être difficile à identifier ou à distinguer de réactions par ailleurs normales (bien que souvent désagréables). Surtout de l'intérieur. C'est pourquoi nous énumérons plusieurs catégories principales et différentes formes d'abus pour parler de ce qui rend une relation pathologique.

1. Violence physique

Quand nous pensons «abus», la plupart d’entre nous vont tout droit vers l’idée qu’une femme battue est brutalement battue et bousculée physiquement. Et, malheureusement, de nombreuses femmes et enfants (mais aussi des hommes) sont trop souvent agressés physiquement par leurs proches. La violence physique elle-même a également de nombreuses nuances et comprend des actions qui sont parfois à la limite de la violence, de sorte que les victimes hésitent souvent à qualifier ce qui leur arrive de violent. Cependant, en plus d'être frappé, étranglé, giflé ou épinglé, qui sont des formes assez évidentes d'agression physique, il en existe d'autres. Être placé dans une situation dangereuse (par exemple, conduire une voiture de manière intentionnellement imprudente), ou se voir refuser de l'aide en cas de maladie ou de blessure est également qualifié de comportement physiquement violent.

C'est certainement l'une des formes évidentes d'abus qui peut causer de la douleur émotionnelle plus que physique.

2. Abus sexuel

L'abus sexuel peut aussi être très facile à identifier (tout acte sexuel envers les enfants, par exemple), mais il est aussi parfois difficile à établir. Cela se présente sous la forme d'une combinaison très traumatisante de violence physique et émotionnelle. Les adultes victimes d'abus sexuels dans une relation sont souvent stigmatisés, et il n'est pas rare d'entendre qu'il n'y a pas de viol dans un mariage. Cependant, ce n'est tout simplement pas vrai. Les abus sexuels dans une relation amoureuse peuvent survenir et comprennent non seulement le fait d'être forcé à avoir des relations sexuelles quand on ne le veut pas, mais aussi d'être forcé à des activités sexuelles qui sont effrayantes ou blessantes pour la victime. De plus, si l'agresseur refuse de pratiquer des rapports sexuels protégés ou refuse à la victime le droit d'utiliser la contraception, il s'agit également d'un comportement sexuellement abusif.

3. Violence verbale

La violence verbale est souvent tout aussi dommageable et blessante que les autres formes d'abus, qu'elles soient physiques ou émotionnelles. Parler à quelqu'un de manière humiliante, l'insulter, «plaisanter» sur ses faiblesses, crier et insulter quelqu'un, l'humilier en public ou en privé, tout cela constitue un abus verbal. Cependant, tous les cas de voix élevée dans une famille ou une relation ne sont pas synonymes d'abus. Il est parfaitement normal de le perdre parfois et de crier et de rugir après quelqu'un. La différence entre une réaction normale à la frustration et un abus réside dans ce qui vient après. Une fois l'émotion exprimée (plutôt hurlée), la démarche saine consiste à s'asseoir, à en parler calmement et à trouver une solution. La violence verbale, en revanche, n'a qu'un seul but: contrôler la victime.

4. Abus émotionnel

La violence psychologique est un peu plus difficile à reconnaître que les trois formes précédentes de pathologie dans les relations. C'est parce que parfois les mêmes actions peuvent être à la fois un abus émotionnel et une véritable réaction émotionnelle sans aucune méchanceté. Par exemple, une personne peut être blessée et retirer de l'affection à son partenaire ou à un être cher pendant un certain temps. Ce n'est pas une violence émotionnelle. Cependant, si la même réaction avait pour but de manipuler le «délinquant» dans la culpabilité, la soumission, le remords, le sentiment d'insuffisance et autres, alors ce serait un abus. Le but d'un tel abus est, comme toujours, le besoin de l'agresseur de contrôler sa victime. Mais ce besoin est souvent caché à l'agresseur lui-même, et ils croient qu'ils expriment simplement leurs émotions authentiques. La violence psychologique, en termes simples, conduit la victime à être entraînée dans un pool de sentiments et d’expériences négatives, tout en croyant constamment qu’elle est responsable d’une telle épreuve.

5. Violence économique et scolaire

Enfin, toutes ces formes d'abus peuvent conduire à des abus économiques ou académiques, qui se produisent rarement d'elles-mêmes car ils s'accompagnent généralement de manipulations verbales et émotionnelles. L'agresseur utilise ses capacités de manœuvre pour priver la victime de son indépendance économique et académique. Cela peut sembler le temps passé depuis que les maris interdisent à leurs femmes d'aller au travail ou à l'école, mais cela arrive encore. De tels abus se produisent souvent subtilement, ce qui conduit la victime à abandonner «volontairement» ses ambitions et ses plans. Certes, il y a aussi le déni direct «à l'ancienne» de ses droits de prendre ses décisions concernant sa carrière et sa scolarité, mais le plus souvent l'agresseur permet simplement à la victime d'abandonner ses aspirations plutôt que de subir toutes sortes de manipulations et rester affirmatif.

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